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Le P’tit Kersalic n°8

Octobre Rose - 1 mois pour sensibiliser au dépistage

« Octobre Rose » fête son 31e anniversaire en 2024. L’événement symbolisé par le ruban rose met l’accent sur le dépistage organisé, avec l’Institut national du cancer. La campagne d’information et de sensibilisation qui a lieu durant tout ce mois d’octobre a pour slogan : « Plus fortes ensemble ! ».

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France et constitue chez elles la principale cause de mortalité. L’Institut national du cancer estime que 80% des cancers du sein surviennent après l’âge de 50 ans.

C’est à partir de cet âge que l’institut national du cancer préconise d’effectuer un dépistage régulier, le plus efficace afin d’augmenter les chances de guérison en cas de maladie. Détectée à un stade précoce, la maladie nécessite, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs.

Prendre en compte le cancer du sein chez la femme âgée

Avec le vieillissement cellulaire, près de la moitié des cancers surviennent à partir de 70 ans. Le cancer du sein n’est pas une exception. Or on parle très peu de la femme âgée, chez laquelle le cancer peut être tout aussi grave ou agressif. « Sans doute, à cause de la perception globale négative du vieillissement dans la société malgré une communication officielle, régulière, positive », explique le Dr Etienne Brain, oncologue à l’Institut Curie, qui revient sur le sujet.

Pourquoi et comment continuer le dépistage du cancer du sein après 70 ans ?

L’âge est le principal facteur de risque croissant de cancer du sein. À l’Institut Curie, près de 30% de nos patientes atteintes d’un cancer du sein ont plus de 70 ans. Souvent on pense qu’après cet âge-là, le cancer survient moins souvent ou est moins grave. Mais ceci est faux. Au contraire, le cancer du sein à cet âge-là est très fréquent, et peut être également agressif. Il reste donc important de le dépister tôt aussi à cet âge, car des traitements existent et la précocité d’une prise en charge adaptée conditionne son succès.

Source : www.mmj.fr

Réduire les risques de cancer du sein

Le cancer du sein est une pathologie qui peut être liée à plusieurs facteurs. Si certaines causes ne sont pas modifiables, il est possible d’agir sur un certain nombre d’entre elles pour réduire le risque de développer une tumeur maligne.

Améliorer quelques habitudes de vie (alimentation, tabac, alcool, environnement…) contribue à la prévention de cette maladie. En complément des petits gestes du quotidien, un suivi médical régulier ainsi que la bonne observance du dépistage du cancer du sein permettent de détecter au plus vite la présence de tumeur.

Facteurs de risque évitables

Il est possible d’agir sur certains facteurs de risque pour limiter le risque de cancer. Le comportement et les habitudes de vie ont une part de responsabilité dans l’apparition du cancer du sein :

  • L’obésité et le surpoids
    Le nombre de personnes obèse ou en surpoids est à peu près équivalent chez les hommes comme chez les femmes, en France. On note une corrélation entre l’apparition du cancer du sein et ce facteur de risque évitable, particulièrement chez les femmes ménopausées
  • Le manque d’activité physique
    Ce facteur a été responsable de près de 3 000 nouveaux cancers en France en 2018 chez les adultes de plus de 30 ans. La majeure partie de ces cas concernent les femmes, et notamment les femmes ménopausées.
  • Le tabagisme
    La consommation régulière de tabac augmente le risque de développer un cancer, peu importe la localisation. L’arrêt complet du tabac est vivement recommandé pour réduire les risques.
  • L’alcool
    La consommation d’alcool est elle aussi considérée comme facteur de risque évitable du cancer, y compris le cancer du sein. L’alcool serait responsable de 8 % des nouveaux cas de cancers, quelle que soit la localisation.
  • L’alimentation
    Une alimentation déséquilibrée augmente les risques de cancer. Une consommation insuffisante de légumes, de fruits et de produits laitiers, ainsi qu’une surconsommation de viande rouge et d’aliments transformés seraient responsables de 2 500 nouveaux cas en France en 2018.

Des gestes simples permettent, au quotidien, de limiter les risques de développer un cancer du sein. Les recommandations propres aux facteurs évitables sont :

  • privilégier une alimentation équilibrée et variée ;
  • pratiquer une activité physique régulière ;
  • arrêter le tabac ;
  • limiter sa consommation d’alcool.

Pour les femmes âgées de 50 à 74 ans, il existe le dépistage organisé du cancer du sein. Tous les deux ans, une invitation est envoyée systématiquement afin de faire pratiquer une mammographie et une échographie mammaire. Ce dépistage concerne toutes les personnes à « risque moyen », c’est-à-dire qu’elles ne présentent pas de facteurs de risque tels que des antécédents familiaux, personnels médicaux, ou génétique. Entre ces mammographies, il est important d’être attentif au moindre symptôme, car une tumeur peut se développer entre deux contrôles.

Pour les personnes à risque élevé, il faut observer une surveillance adaptée et personnalisée auprès d’un professionnel de santé.

Par ailleurs, le suivi médical est nécessaire pour toutes les femmes, quel que soit leur âge, pour détecter les tumeurs le plus rapidement possibles. Un examen clinique avec palpation mammaire, auprès du médecin traitant et du gynécologue, doit être réalisé régulièrement.

Le cancer du sein chez la femme âgée est souvent sous-estimée

En effet, cette pathologie devient de plus en plus fréquente avec l’âge, nécessitant des stratégies de dépistage du cancer du sein et de traitement adaptées. Voici les raisons de cette augmentation, l’importance du dépistage, et les défis spécifiques de la gestion de cette maladie chez les femmes âgées.

Pourquoi le cancer du sein augmente-t-il avec l’âge ?

Le cancer du sein connaît une incidence croissante chez les femmes âgées, en particulier celles de plus de 65 ou 70 ans. En France, environ 30 % des cas de cancer du sein sont diagnostiqués chez des femmes de plus de 68 ans. Cette augmentation est principalement due au processus naturel de vieillissement, qui entraîne l’accumulation progressive de mutations génétiques dans les cellules mammaires.

Avec le temps, les cellules subissent davantage de divisions, augmentant les probabilités de mutations qui peuvent évoluer en cancer. Le vieillissement du système immunitaire joue également un rôle crucial. En effet, la capacité de l’organisme à détecter et à éliminer les cellules anormales diminue avec l’âge, laissant plus de place au développement de tumeurs.

Le vieillissement hormonal est un autre facteur clé. Après la ménopause, bien que la production d’œstrogènes diminue, les tissus adipeux continuent de produire cette hormone en petites quantités, ce qui peut suffire à stimuler la croissance de certains cancers du sein. Ce phénomène est particulièrement pertinent chez les femmes âgées, car l’augmentation de la durée de vie post-ménopause expose davantage de femmes à ces faibles niveaux hormonaux sur une période prolongée.

L’âge est donc un facteur de risque majeur dans le développement du cancer du sein, principalement en raison des changements biologiques et immunologiques qui accompagnent le vieillissement.

Cancer du sein : Comment le dépister chez la femme âgée 

En France, le dépistage organisé du cancer du sein prend fin généralement à 74 ans, ce qui laisse une tranche significative de la population féminine sans suivi systématique. Par ailleurs, après 65 ans, les consultations gynécologiques régulières deviennent moins fréquentes, ce qui peut retarder la détection de la maladie. Pourtant, les femmes âgées continuent de présenter un risque accru de développer un cancer du sein et devraient maintenir un suivi régulier par consultations et examens d’imagerie. Il est aussi nécessaire d’encourager les femmes âgées à surveiller elles-mêmes les signes avant-coureurs, comme des changements dans la texture de la peau ou des grosseurs inhabituelles. Les consultations régulières avec un médecin permettent d’ajuster les recommandations de dépistage en fonction de l’évolution de l’état de santé.

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