Noël, origine et symboles !
D’où vient le mot « Noël » ?
La liturgie latine désigne la célébration de la nativité de Jésus par les mots Festum Nativitalis jour de la naissance du seigneur.
De là, sont venues les expressions populaires pour nommer Noël dans les différentes langues européennes : «Natale» en italien, «Navidad» en espagnol, «Natal» en portugais, puis «Noël» dans toute la France.
Le sapin de Noël :
Il est une coutume chrétienne associant dans les symboles religieux, la lumière et la vie. Entre – 2000 et -1200 avant Jésus Christ, on parlait déjà d’un arbre. (L’épicéa, arbre de l’enfantement) le jour du 24 décembre, puisqu’on considérait ce jour comme la renaissance du soleil.
Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. À chaque mois lunaire était associé un arbre, l’épicéa, fut celui du 24 décembre.
En 324, l’Église institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne.
Saint-Boniface :
On raconte qu’un moine évangélisateur Allemand de la fin du VIIème siècle, Saint-Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains, des environs de Geisman que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. « En tombant, l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin ».
A partir de là, la légende fait son œuvre. Elle raconte que Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclaré dans sa même prédication : « désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’Enfant Jésus ».
Depuis, on plante en Allemagne de jeunes sapins pour célébrer la naissance du Christ.
Au XIème siècle l’arbre de Noël, garni de pommes rouges, symbolisant l’arbre du paradis. C’est au XIIème que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisément en Alsace.
Au XIVème siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux.
Au XVIIème et au XVIIIème siècle apparaissent les premiers sapins illuminés.
Marie Leszczynska :
C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles.
En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg, d’origine allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries. Cette tradition se généralisera après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l’arbre de Noël aux Français.
C’est à cette période que le pays entier adopta cette tradition.
Après-guerre, les travailleurs veulent être associés à la vie de leur établissement. Les comités d’entreprise voient alors le jour et parmi les traditions très vite mises en place, figure le fameux Arbre de Noël du comité d’entreprise.
L’espace d’un après-midi, les enfants des salariés sont conviés à un spectacle suivi d’un gouter, avec souvent une remise de cadeaux, sans oublier le grand sapin de Noël décoré et installé pour l’occasion.
Pourquoi à Noël y a-t-il un sapin de Noël ?
Dans l’empire romain, le 25 décembre était considéré comme le jour de renaissance du soleil. A cette occasion les Romains s’offraient des cadeaux et décoraient leurs maisons avec des branches de comifères. Plus tard, en Europe de Nord, les Celtes associaient chaque mois lunaire à un arbre !
Pourquoi met-on une étoile sur le sapin ?
Les enfants posent une étoile à la cime du sapin car elle est le symbole de l’étoile de Bethléem. Celle qui brillait dans ce ciel et a guidé les rois mages vers l’étable où est né Jésus-Christ, le 25 décembre.
Pourquoi met-on des boules et des et des guirlandes dans le sapin ?
Le fait d’illuminer le sapin remonterait en réalité aux XVIème et XVIIème siècle. Les foyers faisaient briller leur arbre de Noël grâce à des coquilles de noix remplies d’huile ou de chandelles souples nouées autour des branches. Derrière cette pratique se cacherait Luther, à l’origine de la réforme protestante.
Le Gui et le Houx :
Leur symbole est antérieur au christianisme. Le gui était une plante sacrée chez les Gaulois. Ils lui attribuaient la guérison de certaines maladies et des pouvoirs de protection contre les sorts. Lorsque deux ennemis se rencontraient sous le gui, ils devaient observer une trêve jusqu’au lendemain, c’est l’origine du gui placé sur les portes ou au milieu de la pièce comme signe de paix et d’hospitalité. Le baiser sous le gui était promesse de mariage et présage de bonheur. Cette coutume a aisément trouvé place dans les traditions chrétiennes de Noël.
Il en est de même pour le houx auquel étaient aussi attribués des pouvoirs contre les sorts et contre la foudre. Dans l’Europe du Nord, le christianisme a attribué une signification religieuse à cette plante, dans laquelle on a vu l’évocation du buisson ardent de Moïse, de l’amour de Dieu dans le cœur de Marie, de la couronne d’épines de Jésus.
Jacqueline Monnier
Pour écouter “O Happy Day” extrait du film Sister Act2, cliquez sur le bouton ci-dessous !